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Gigantesque agglomerat de béton et d'acier la cité ceinture toute l'île de sorte qu'il est impossible d'accéder à la plage sans la traverser. Et l'entreprise n'est pas rendue aisée par l'étrange particularité des lieux : Sous la surface des mécanismes cyclopéens font automatiquement pivoter des pans entiers de la ville. Il est alors facile de se perdre dans les rues qui se meuvent et réagencent constamment.

Parfois dans une vieille maison ou derrière une fenêtre, on peut apercevoir des silhouettes évanescentes, comme effacées, floues. D'autres fois, on peut entendre leurs voix, mais elles en revanche semblent indifférentes à tout appel ou tentative d'attirer leur attention. Comme des automates perpétuant une routine pour un public disparu.

A l'inverse, ce sont des êtres bien réels de chair et de sang qui ont élu domicile dans les souterrains. Dans les dédales sous le goudron ont élu domicile des êtres semblable à des humains mais à la peau extrêmement pâle, aux membres longs et émaciés, et dont le comportement n'a plus rien d'humain. On pourrait le qualifier de simiesque tout au plus, car ils sont assez agiles et capables d'utiliser leur quatre membres pour se déplacer, mais surtout de chasser efficacement en groupe et de manière coordonnée.
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